Yann Marcel, ostéopathe à Avignon :

  • Diplômé Ostéobio

    Ostéobio est une école desservant un diplôme agréé par le ministère de la Santé.

  • Consultations & Urgences

    Sur rendez-vous du lundi au vendredi et le samedi matin, des créneaux sont laissés libres pour les urgences.

  • Accessible à tous

    S'adressant autant aux nourrissons qu'aux seniors, mais aussi aux femmes enceintes et aux sportifs, le cabinet est accessible pour les personnes à mobilité réduite.

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cabinet ostéopathie yann marcel avignon
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L'ostéopathie, c’est l’étude des phénomènes de la vie avec l’œil de l’ingénieur. Prof Kénési

L’ostéopathie est une thérapie manuelle dont l'approche scientifique est basée sur des disciplines comme la biochimie, la biomécanique, la cinématique et la sémiologie.
Dans les faits, le champ d'action de l'ostéopathe englobe les pathologies articulaires, viscérales, gynécologiques et de l’extrémité céphalique, d'origine mécanique, associées à une augmentation de la raideur.
Lorsqu'ils sont d'origine fonctionnelle, les troubles aussi nombreux que divers pourront être rapidement soulagés par l'intervention d'un ostéopathe. Si le traitement est bien mené, les améliorations sont rapides et souvent dès la sortie du cabinet, ou au plus tard, dès la deuxième ou la troisième consultation.
Des réactions neurovégétatives, de fatigue ou des phases de courbatures, peuvent être perceptibles dans les 48/72 heures qui suivent la consultation. Cette phase normale précède l'amélioration la plus notable.
Comme toute thérapie manuelle, l'ostéopathie trouve ses limites dans les maladies organiques, infectieuses et inflammatoires.


Les pathologies citées ci dessous (liste non exhaustive) ne pourront être prise en charge uniquement si elles sont d’origine mécanique et associent une augmentation de raideur douloureuse.

Système Locomoteur : Cervicalgies, Torticolis, Névralgies cervico brachiale, Dorsalgies, Lombalgies, Lumbagos, Sciatiques, Cruralgie, Sacralgie…
Entorses, séquelles de Luxation, Tendinites, Contractures, Syndrome canalaire périphérique, Douleurs articulaires (épaule, coude, poignet, hanche, genou, cheville…)…
Extrémité Céphalique : Migraines et maux de tête, douleurs faciales et orbitaires, Vertiges, Rhinites, Otites chroniques…
Système digestif : Troubles du transit (constipation, diarrhée, ballonnement), reflux gastro œsophagien, troubles hépatiques, hémorroïdes…
Chez le nouveau né et l'enfant : Plagiocéphalie, Reflux gastro œsophagien, Coliques, Otite séreuse, Rhinite chronique…
Affections diverses : Asthmes, Eczéma, problèmes de mastication…

Questions / Réponses

Cette partie du site se développera en fonction de vos demandes, n'hésitez pas à me contacter, j'essaierai dans la mesure du possible de vous répondre.

  • L'ostéopathie est-elle remboursée par la sécurité sociale ?
  • Quelle est la différence entre un ostéopathe et un kinésithérapeute ?
  • Comment se déroule une séance chez un ostéopathe ?
  • Qu'est ce que la manipulation et quel est son but ?
  • Combien de séances chez l'ostéopathe sont nécessaires avant d'aller mieux ?
  • A quoi correspond le "crac" pouvant faire suite à certaines manipulations, et est-il dangereux ?

Notre pratique n'est aujourd'hui pas remboursée par les organismes de sécurité sociale (et il existe peu de chance pour que cela change...).
En revanche de nombreuses mutuelles remboursent totalité ou une partie des consultations. Ainsi n'hésitez pas à vous renseigner auprès de la votre.

Tout d’abord l’ostéopathie est une profession de première intention : c'est-à-dire que le patient peut aller chez l’ostéopathe sans avoir d’ordonnance de la part du médecin. L’ostéopathe doit ainsi être capable de formuler un diagnostic et de prendre en charge le patient (aussi bien en le soulageant qu’en l’orientant vers quelqu’un plus à même de traiter le problème).
La 2e grande différence se situe au niveau de la pratique : la kinésithérapie permet la majorité du temps de réaliser/d’aider les patients lors de leur rééducation. Ainsi le muscle est la plupart du temps renforcé (par des exercices en concentrique ou en excentrique). Dans ma pratique je considère le muscle comme un freinateur du mouvement : ainsi une contraction musculaire involontaire/reflexe empêche l’articulation de bouger dans ces amplitudes physiologiques et contribue au maintien de la pathologie. Mon but sera alors de supprimer ce réflexe à l’origine de la contraction, donc de « détendre » le muscle afin de rendre à l’articulation ces possibilités de mouvements.
Ces 2 professions sont donc bien différentes et aussi indispensables l’une que l’autre. Il faudra juste que le patient soit orienté vers le bon praticien en fonction de sa pathologie.

La séance commence tout d’abord par un interrogatoire permettant de déterminer si la pathologie du patient rentre dans le champs d’application de l’ostéopathe, et les diverses origines possibles de celle-ci.
Une fois l’interrogatoire terminé l’ostéopathe réalise des tests dynamiques, mécaniques, neurologiques (etc.…) afin de confirmer son hypothèse diagnostique. Une fois celle-ci mise en évidence et si elle rentre bien dans le champs d’application ostéopathique, l’ostéopathe poursuivra par son traitement.
A la fin du traitement un bilan (test dynamique, mécanique et neurologiques) sera réalisé afin de déterminer l’efficacité du traitement.

Une manipulation correspond à la mobilisation d’une surface articulaire par rapport à son homologue, et ce dans une amplitude physiologique. Elle est assimilée à un acte chirurgical et nécessite donc précaution et précision.

La manipulation doit être appliquée sur l’articulation et les structures à l’origine de la dérégulation musculaire. Avant de manipuler, il faudra donc les identifier. Cette mise en évidence se fera grâce au protocole clinique.

Ainsi lors de l’interrogatoire l’ostéopathe devra tout d’abord écarter les pathologies hors de son champs d’application (inflammatoires, infectieuses, neuro-centrales…) et poser une hypothèse de diagnostic. Il poursuivra par un examen neuro-vasculaire, là encore afin d’exclure une pathologie hors de son champs d’application. Enfin l’examen visuel et palpatoire permettra d’identifier l’articulation présentant le déficit de translation et la structure en cause.

Ces étapes du protocole clinique permettront d’aboutir à un constat clinique, et donc de déterminer la stratégie de traitement, la tactique à adopter, et enfin la technique la plus appropriée.

La manipulation va permettre de rétablir les possibilités de translations de l'articulation en régulant le tonus musculaire de l’articulation. Son application permet un étirement de la capsule et des ligaments de l’articulation conduisant à un relâchement réflexe des muscles de l’articulation. Il existe deux types de manipulations :
- Les manipulations dites « structurelles » entraînant un « crack » articulaire sont des manipulations de faible amplitude et de haute vélocité, nécessitant ainsi une force minimale. Elles ne doivent jamais dépasser les amplitudes physiologiques articulaires !
- Les manipulations dites « soft » sont des mouvements rythmés alternatifs de poussée et de relâchement sur l’articulation, avec une faible amplitude.

Dans tous les cas, l’articulation à traiter est placée dans sa « zone neutre », zone dans laquelle la participation musculaire et ligamentaire est moindre pour ne créer aucune résistance parasite au cours de la manipulation.

Le choix de la manipulation dépendra donc d’une perte de translation suivant l’axe déficitaire, de la morphologie du patient et de l’UFR, ainsi que de l’état de visco élasticité des tissus conjonctifs. Le protocole d’application devra ainsi être rigoureux afin d’être efficace et inoffensif.

Il faut également noter que la manipulation n’est pas toujours réalisable : le praticien doit respecter la règle de non douleur et manipuler dans la zone neutre. Si aucune voie de passage n’est présente, la manipulation ne sera pas effectuée.

Un soulagement apparait généralement dès la première consultation. Pour certaines pathologies une séance peut d'ailleurs suffire à faire disparaitre les douleurs ou gênes fonctionnelles.
Cependant cette situation idéale n'est pas toujours envisageable : en général les troubles mécaniques (entrainant par exemple des lombalgies, cervicalgies, migraines...) sont installés depuis un certains temps. La chronicité de ces troubles rend les résultats de la première consultation moins "miraculeux". Une seconde voire une troisième séance pourront alors être nécessaires pour soulager totalement le patient.
Il faut cependant noter qu'après chaque séance une amélioration (moins de douleur, moins de raideur) doit être ressentie par le patient.

Une articulation est composée de deux surfaces articulaires lesquelles sont reliées par une capsule articulaire (on ne parlera pas ici des divers ligaments, muscles...). Cette capsule articulaire contient le liquide synovial assurant entre autre la nutrition du cartilage (par phénomène d'imbibition). Or ce liquide synovial contient de nombreuses microbulles de gaz.
Lors d'une manipulation, la capsule articulaire va être étirée (tout en restant dans les amplitudes physiologiques de l'articulation) ce qui provoque une agglomération des microbulles de gaz. Celles ci forment alors une bulle de gaz qui de par sa taille va éclater et créer le "crac" articulaire.
Le crac en lui même n'est ainsi pas dangereux. Ce qui peut l'être en revanche est l'amplitude dans laquelle est réalisée la manipulation. En effet si la technique est réalisée dans des amplitudes trop importantes (non physiologique) certaines complications peuvent survenir : inflammation des ligaments de l'articulation, expulsion d'une hernie discale...

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